Notre époque connaît plusieurs types de désastres sanitaires. Certains sont générés par notre hyper exploitation des ressources naturelles, tels les corticoïdes, d’autres par le moteur à explosion et d’autres encore par notre désir de fuite, de plaisir, voire d’auto destruction. Il est super triste de voir des jeunes mourir par la méchanceté / cupidité de tiers, comme cela vient d’arriver au fils d’une amie, qui avait 23 ans et qui n’était pas un habitué de ce genre de produit. Il suffit qu’un débile file du GBL / GHB dans une bouteille d’eau pour que la dose soit létale et que la personne qui l’absorbe soit victime d’un AVC. Dans le cas présent, au bout de deux semaines de coma, les médecins ont débranché la victime des faits survenus au Petit Bains , les séquelles dus au manque d’oxygène étaient irrémédiables.
C’était le 3e fait relatif au GHB identifié dans un club parisien depuis décembre. Le Collectif Action Nuit (groupement de plusieurs organisations professionnelles de la Nuit) a écrit aux ministres de la Santé et de l’Intérieur pour qu’une réponse sanitaire soit trouvée à un problème de santé publique. Fermer les lieux ne poussera que les usagers vers plus d’illégalité et encore moins de prévention, comme cela se passe gaiement avec le ChemSex, qui tuerait près de 40 individus en France chaque année selon une source journalistique. Combien de morts sur le dancefloor faudra t il pour que les autorités froncent un sourcil ? Là est la question.
L’article de Slate écrit par le journaliste Sofian Aissaoui a fait une vraie enquête de terrain et reprend au mieux nos principales interrogations.
Il faut croire qu’en 2018, il est de plus en plus dur d’avoir des réponses des politiques, même quand on agit au nom d’une organisation patronale.
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