Nicolas Sarkozy aux Bains, comme Giscard à l’époque du Palace.


Le débat sur les sarkozystes de gauche proposé par la Diagonale (les sarkozystes de gauche) et
Gay’Lib’ (les gays de l’UMP) a donné lieu à une analyse intéressante de la part des intervenants.
Philippe VILLIN, banquier d’affaires, Thomas DOUSTALY, directeur de la rédaction de Têtu, Gérard SIAD,
président du syndicat national des entreprises gays, Henri MAUREL, président fondateur de Radio FG,
Donald POTARD, fondateur de la fraternelle « Les Enfants de Cambacérès » et Hervé Gastaud, Gay’Lib’
ont débattu de la façon dont l’homophobie est devenu un thème récurrent de combat de la droite libérale
et comment la droite, finalement, la droite libérale, pas la conservatrice à la de Villiers, n’a pas encore
jeté son dévolu sur l’égalité de tous les citoyens devant le mariage et l’adoption, et encore moins sur
la question de la transsexualité, des migrants, etc.

Il reste encore des lignes de fracture. Heureusement, sinon on ne pourrait pas faire de choix.

Les différences sont claires sur le mariage. Nicolas Sarkozy a été clair lundi 6 février sur TF1 : pas de
mariage, mais la prise en compte des spécificités et des demandes. Cela ne l’engage pas à grand chose,
mais il s’appuie sur le refus de certains gays de se marier. Il n’a pas tort.

Petit rappel historique : lors de la campagne de 1981, le président candidat Valéry Giscard d’Estaing
était venu dîner au Privilège. Sans donner aux Bains la même importance, le fait qu’un candidat
Ministre de l’Intérieur vienne dans un club, gay de surcroît, est un geste, un signe. Don’t forget.