La prise de bec avec la world company Google ne cesse de faire jaser éditeurs de presse, gouvernement et spécialistes de la question.
La position ici exprimée à France Culture par Rue 89 et Mediapart est très intéressante :
Ces deux « pure players » sont évidemment liés à Google, qui leur amène une grande part de leur fréquentation. Cette taxe Google est une forme de suicide aussi. À voir.
Cependant, pourquoi ne pas profiter de ce refus de Google de reverser une taxe aux éditeurs pour relancer un moteur de recherche hexagonal ?
Notre pays a quand même initié un réseau tel que le Minitel sans comprendre le côté business et développé des services originaux. La France est battue sur l’innovation technologique depuis longtemps. Tout ce qui nous reste est le contenu. Même s’il est quelque peu horrible de résumer notre civilisation à ce terme, le contenu est stratégique désormais, comme le prouvent l’émergence des termes brand content, SEO, web sémentique, etc Google peut ne plus référencer les pages des éditeurs de presse français si une offre d’indexation et de recherche existe.
150 M€ sont filés à SFR et Orange par l’État pour développer une offre de cloud. On croît rêver : à quoi sert de les aider si le marché n’en veut pas ? Je consulte de ce pas un spécialiste de la chose, Guillaume L, consultant free lance dans les NT et éminent bloggueur… qui me répond que le « préférencement » étant de mise, les moteurs de recherche sont « out »… Il n’en reste pas moins que de gros ringards comme moi préfèrent encore les algorythmes de Google pour jeter un filet dans le cyber espace… que demander l’avis à mes « amis » (qui ne sont pas tous des fusées ;)).
Suite au prochain épisode.